Les
gelées de printemps peuvent être très tardives. On dit qu’on peut tout craindre
jusqu’au saints de glace, au mois de mai. Les vignerons de l’ouest de la France,
depuis la Loire jusqu’au Pays basque, se souviennent encore de ce triste jour d’avril
1991 ; lorsque la température est descendue à -5 °C à l’aube. A matin
déjà, les vignes étaient noires, sans plus une seule pousse verte.
Heureusement,
la vigne a des bourgeons de secours, les contre-bourgeons, qui s’ouvrent alors
pour développer une nouvelle génération. Comme ils débourrent tard, pas avant
mi-mai si la vigne a gelé fin avril, la récolte mûrit tardivement et de façon
très hétérogène. Issu se deux générations différentes, les raisins devront être
récoltés en deux fois car ils ne sont pas au même degré de maturité.
Lorsque
l’on goûte aujourd’hui les vins de 1991 à Bordeaux, on est étonné par leur
qualité, leur concentration. Un vrai miracle de la nature ? Je vous dirais
plutôt le résultat d’un travail de sélection énorme. Là, c’est l’homme qui fait
des miracles.
Source : Le vin pour tous - DUNOD
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